festivaliers qui dansent

Tolérance zéro sur les sites des festivals belges ! Ceux-ci mettent d'ailleurs les bouchées doubles pour appliquer cette stratégie durant tout l'été. La police, le parquet et les organisateurs unissent dès lors leurs forces et veillent à ce que les premiers festivals se déroulent en toute sécurité et sans trop d’incidents.

Rock Werchter et Dour sont déjà terminés pour 2022 et les deux premiers week-ends de Tomorrowland ont eu lieu. Nous pouvons dire que la saison des festivals a bien débuté et se déroule sans trop d’incidents. Cela grâce notamment à la politique de réaction immédiate ou à la procédure de transaction immédiate, une approche qui tente de lutter contre la petite criminalité, comme entre autres la possession de drogues lors de festivals. Au cours des semaines précédentes, les services de police ont systématiquement mené des actions de contrôle sur les festivals afin de prévenir la petite criminalité. Ces actions sont appelées les actions ‘transaction immédiate’ (ou actions TI). Parmi les festivals, quelques valeurs sûres telles que Tomorrowland, Rock Werchter, les Ardentes, Ostend Beach, mais également de jeunes festivals tels que le nouveau Core Festival ou Paradise City, entendent mener à bien leur festival et garantir la sécurité.

Une bonne collaboration pluridisciplinaire

Le parquet, la police et les organisateurs unissent leurs forces pour veiller à ce que tous les festivals se déroulent de la manière la plus sûre possible et pour combattre au maximum la petite criminalité. Les actions se déroulent très bien grâce à une bonne collaboration et préparation ainsi qu’à une communication fluide entre les différentes parties.
L’instauration de la transaction immédiate permet un règlement rapide à la fois pour le parquet, la police et le contrevenant, sans que ce dernier reste impuni lorsqu’il est pris en possession de drogues ou de petites armes. Si le contrevenant paie l’amende directement sur place, son dossier est clôturé et cela n’entraîne pas de conséquences durables. Si le contrevenant refuse de payer au moment de l’infraction, il devra s’acquitter de sa dette dans les 15 jours. Si le paiement n’intervient pas durant ce délai, le dossier sera renvoyé au parquet et le risque d’un casier judiciaire est fort possible. Une telle sanction peut avoir une incidence réelle sur l’avenir du contrevenant.

Peu de contestation chez les contrevenants

D’importants contrôles ainsi que des actions TI ont lieu sur les sites de festivals. Cela a conduit, jusqu’à présent, à l’établissement de plus de 1500 transactions immédiates dans le cadre de la petite criminalité, dont 6 % pour détention de petites armes et la majeure partie pour possession de drogues. Il est principalement question de cannabis, de cocaïne, de MDMA, de kétamine et d’ecstasy. Les contrevenants qui se sont fait prendre ont peu discuté lorsqu’ils ont reçu la transaction. La majeure partie des festivaliers décide de payer directement sur place.

Contact presse